Description

Description Historique : 

Ce miroir triptyque Art Déco 1925-1935 est un accessoire ancien de coiffeuse, solide, pliable et pensé pour un usage quotidien. Il permettait d’obtenir une vue complète du visage et de la coiffure grâce à ses trois panneaux orientables.

Ces miroirs étaient courants dans les chambres bourgeoises, les salons de coiffure et les ateliers de barbiers, où la précision du geste était essentielle. Leur finitions en cuivre nickelé et le dos en carton enduit orangé–rouille témoignent de la qualité des matériaux et du savoir-faire de l’époque.

Objet de Quête : 

J’aurai pu vous parler de Dorian Gray, j’aurai pu vous parler de vampires… Le miroir, objet mythique, a traversé la littérature, le cinéma, la photographie, révélant des vérités cachées, des illusions, ou des mondes parallèles.

Et voici ses trois visions, incarnées par les trois volets de ce triptyque (mis en avant en photo triptyque aussi) :

Face gauche : Le noir victorien de Sweeney Todd
Le premier volet ouvre sur les bas-fonds de Londres, là où les ombres sont épaisses et les secrets coupants.
On y sent la brume froide, les pavés brillants, et la tension des gestes trop précis d’un barbier qui travaille trop près du destin.
Le reflet accroche la lame du coupe-chou comme une éclaircie dangereuse.
On ne s’y approche pas innocemment : ce miroir a vu des histoires qu’on ne raconte que d’une voix basse.

Face centrale : Le glamour noir de LA Confidential
Au milieu, on change de film.
La lumière devient chaude, dorée, sulfureuse.
On entendrait presque un saxophone dans un club enfumé, des talons qui claquent sur Sunset Boulevard, et le secret d’un poudrier ouvert juste avant un rendez-vous à huis clos.
Ce miroir-là diffuse l’esthétique des néons, l’élégance dangereuse, et le rouge à lèvres ouvert, où chaque reflet est une scène prête à tourner.

Face droite : Le vertige d’Alice au Pays des Merveilles
Puis le dernier panneau glisse doucement vers l’étrange.
La montre à gousset pose une question au temps, la carte posée devant la glace hésite entre deux mondes, et le reflet semble un peu décalé, comme si la logique y boitait.
C’est le côté du miroir où l’on doute : peut-être que vous êtes encore ici… ou peut-être que vous avez déjà basculé de l’autre côté, là où les rêves savent très bien se tenir debout.

Un miroir qui ne se contente pas de renvoyer l’image :
il réveille les personnages que nous portons encore en nous.
Drame, élégance, fantaisie, tout est là, dans un seul objet ancien qui aime raconter.
Et pour les curieux… si vous croisez un certain barbier de Fleet Street à l’intérieur du reflet, je ne vous conseille pas du tout la tourte.

Détails techniques : 

• Époque : 1925 – 1935 (Art Déco)

• Origine : France

• Type : Miroir de toilette triptyque pliable

• Matériaux : Cuivre nickelé, miroir légèrement piqué, dos en carton enduit teinté orangé–rouille d’origine.

• État : Très bon état vintage, miroirs piqués légèrement, cerclage intact, patine naturelle du métal

• Dimensions : 1 pan Hauteur 24 cm × Largeur 18 cm, déplié : 58 cm de long.

• Poids : 943 g (1 kg avec emballage)

• Provenance : Collection privée, France

• Usage : Décoration, collection, coiffeuse ou objet créatif pour observation et mise en scène.

À savoir : 

Les miroirs triptyques n’étaient pas seulement des accessoires de toilette. Les magiciens les utilisaient aussi pour s’entraîner à leurs tours de cartes et illusions, profitant des trois volets pour observer chaque angle de leurs mouvements.

Le mot de Ludi : 

Chaque objet a sa quête, et ce miroir a vu plus de visages et de secrets que beaucoup d’histoires pourraient en raconter.
Drame, élégance, fantaisie, il est prêt à réveiller les personnages que vous portez encore en vous.